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Documenting three endangered languages of the Bazou subdivision in Cameroon

Landing page image for the collection ‘Documenting three endangered languages of the Bazou subdivision in Cameroon’

A masked traditional (Lung Nyaka) dancer. The masked man is part of a dance group of some villages in the West region of Cameroon called Lung Nyaka. Photo with Rachel Ayuk Ojong Diba by Bangsi Wilfred 2023. Click on image to access collection.

Language Kwa’, Nsiteu, Nda’nda’
Depositor Rachel Ayuk Ojong Diba
Affiliation University of Buea, University at Buffalo
Location Cameroon
Collection ID 0685
Grant ID IPF0405
Funding Body ELDP
Collection Status Collection online
Landing Page Handle http://hdl.handle.net/2196/63d9ew9a-b998-46iu-bd76-5p22be3e3e89

 

Blog post

Project profile: Documenting endangered languages of the Bazou subdivision in Cameroon

 

Summary of the collection

English: This project will document endangered languages of the Bazou subdivision of Cameroon: Kwa’ Nsiteu, and the Goze Goshimdjang-Lek dialect complex. None of these languages has previously been the focus of documentary work, and all are endangered. Kwa’ and Nsiteu, in particular, are highly endangered and will be prioritized. In addition to producing standard documentary products, research will also be conducted into the role of multilingualism in language shift.
Another result of the work will be an improved understanding of the overall linguistic situation of the understudied Bazou area where other endangered languages may remain to be discovered.

Français: Ce projet documentera les langues en voie de disparition du Departement de Bazou, Cameroun: Kwa’ Nsiteu, et le complexe dialectal Goze Goshimdjang-Lek. Aucune de ces langues n’a jusqu’alors fait l’objet d’un travail documentaire, et toutes sont en voie de disparition. Kwa’ et Nsiteu, en particulier, sont très menacés et seront prioritaires. Outre la production de produits documentaires standards, des recherches seront également menées sur le rôle du multilinguisme dans le changement de langue.
Un autre résultat du travail sera une meilleure compréhension de la situation linguistique globale de la zone sous-étudiée du Bazou où d’autres langues en danger de disparition pourraient rester à découvrir.

 

Group represented

English: There are three groups represented in this deposit and all three languages are spoken in the same region known as Bazou subdivision in the West Region of Cameroon. However, all three languages are spoken by three distinct ethnic groups. At the moment, it is not clear if these languages are distinct languages or varieties. The speaker counts for Kwa’ and Nsiteu are likely outdated, since they are based on estimates from 20-30 years ago. Real speaker counts may be in line with the figures given, or may be smaller. The precise genealogical affiliation of Kwa’ and Nsiteu is not known. Kwa’ has been described as a single distinct Bamileke language (Binam et al. 2012) but the dialectometric data in Brye and Domche (2000) suggest it may encompass at least two languages. Very little is known of Nsiteu, but preliminary lexical data suggest it is also part of the Bamileke subgroup of Grassfields Bantu. Speaker counts for Goze-Lek-Goshimdjang (GLG) are based on Stalder’s (1990) estimate of 10,000 speakers for all Nda’nda’ varieties, divided by three to reflect the fact that GLG is one of three Nda’nda’ subgroups. Although usually treated as a dialect of Nda’nda’, newly reported dialectometric data from Douanla Taffre (2021) suggests that it should be treated as a distinct language.
The Bamileke have had a difficult history as they were involved in what became known as “The Bamileke War”. The rebellion led by the Bamileke prior and post independence against the colonial master- France cost the lives of hundreds of thousands of them and to this date, villages of the West Region suffer the consequences. As the French colonial forces impacted heavy defeats on the rebellious Bamileke, those who remained alive but feared for their lives fled their villages to safer areas and have not returned till date. There however is timid number of returnees but this has highly affected the viability of languages of the area. As people fled, they dumped their languages together with their identities, and picked up new ones. Today, some villages where a language such as Kwa’ was spoken is almost empty; the speakers did not flee the village learned other more ‘powerful’ languages which they continue to use till date.
All three ethnic groups have a Fon who is the head of all authorities, from territory to civil and military, within a given kingdom. The Fon is believed to have a lot of supernatural powers often represented by the elephant, buffalo and leopard. Oral traditions hold that the Fon can transform into any of these animals if there is a need. In the Bamileke culture which the ethnic groups under study form part of, tradition is thought-about as sacred and consequential; as a responsibility that one is required to carry out faithfully. Worthy of note, one of the key traditions among the Bamileke involves communication and a form of interaction between the “[living] dead” and the living. The histories and cultures of the ethnic groups under study are fascinating and this includes the linguistics dynamics of the Bamileke area as a whole.

Français: Trois groupes sont représentés dans cette collection et les trois langues sont parlées dans la même région connue sous le nom du Departement de Bazou dans la Région de l’Ouest du Cameroun. Cependant, les trois langues sont parlées par trois groupes ethniques distincts. Pour le moment, il n’est pas clair si ces langues sont des langues distinct ou des variétés. Les décomptes de locuteurs pour Kwa’ et Nsiteu sont probablement obsolètes, car ils sont basés sur des estimations d’il y a 20 à 30 ans. Le nombre réel de locuteurs peut être conforme aux chiffres donnés ou peut être inférieur. L’affiliation généalogique précise des Kwa’ et des Nsiteu n’est pas connue. Kwa’ a été décrit comme une langue bamiléké (Binam et al. 2012) mais les données dialectométriques de Brye et Domche (2000) suggèrent qu’elle peut englober au moins deux langues. On sait très peu de choses sur Nsiteu, mais des données lexicales préliminaires suggèrent qu’il fait également partie du sous-groupe bamiléké des Grassfields Bantu. Le nombre de locuteurs pour Goze-Lek-Goshimdjang (GLG) est basé sur l’estimation de Stalder (1990) de 10 000 locuteurs pour toutes les variétés Nda’nda’, divisé par trois pour refléter le fait que GLG est l’un des trois sous-groupes Nda’nda’. Bien que généralement traité comme un dialecte de Nda’nda’, les données dialectométriques récemment rapportées de Douanla Taffre (2021) suggèrent qu’il devrait être traité comme une langue distincte.
Les Bamilékés ont eu une histoire difficile car ils ont été impliqués dans ce qui est connu sous le nom de “La guerre Bamiléké”. La rébellion menée par les Bamilékés avant et après l’indépendance contre le maître colonial qu’est la France a coûté la vie à des dizaines de milliers d’entre eux et à ce jour des villages de la Région de l’Ouest en subissent les conséquences. Alors que les forces coloniales Françaises ont subi de lourdes défaites contre les rebelles Bamiléké, ceux qui sont restés en vie mais craignaient pour leur vie ont fui leurs villages vers des zones plus sûres et ne sont pas revenus jusqu’à ce jour. Il y a cependant un nombre timide de rapatriés, mais cela a fortement affecté la viabilité des langues de la région. Au fur et à mesure que les gens fuyaient, ils abandonnaient leurs langues avec leurs identités et apprenaient de nouvelles. Aujourd’hui, certains villages où l’on parlait une langue telle que le Kwa’ sont presque vides ; les autres locuteurs ont choisi d’autres langues puissantes qu’ils continuent d’utiliser jusqu’à ce jour.
Les trois groupes ethniques ont un Chef qui est à la tête de toutes les autorités, du territoire au civil et militaire, au sein d’un royaume donné. Pour les Bamilike, le Chef a beaucoup de pouvoirs surnaturels souvent représentés par l’éléphant, le buffle et le léopard. Les traditions orales soutiennent que le Chef peut se transformer en n’importe lequel de ces animaux s’il y a un besoin. Dans la culture Bamiléké dont font partie les ethnies de cet etude, la tradition est pensée comme sacrée et conséquente ; comme une responsabilité que l’on est tenu d’assumer fidèlement. Il convient de noter qu’une des traditions clés chez les Bamiléké implique la communication et une forme d’interaction entre les « morts [vivants] » et les vivants. Les histoires et les cultures des groupes ethniques de cet étude sont fascinantes et cela inclut la dynamique linguistique de la région Bamiléké dans son ensemble.

 

Collection contents

English: Based on methods outlined in Di Carlo, Ojong Diba, and Good (2021), the project comprises two components: 1) basic sociolinguistic documentation of the Bazou language ecology (20% of total effort) and 2) “classical” documentation of two endangered languages spoken in the Bazou subdivision, with a focus on Kwa’ and Nsiteu (80% of total effort). In this way, the documentary outcomes balance recordings that document the contemporary communicative ecology and recordings which emphasize monolingual usage of Kwa’ and Nsiteu to ensure that their use and grammatical patterns are documented.
Also, expect to see loads of photographs in this collection.

Français: Ayant pour fondement les méthodes décrites dans Di Carlo, Ojong Diba et Good (2021), le projet comprend deux volets : 1) une documentation sociolinguistique de base de l’écologie de la langue Bazou (20 % de l’effort total) et 2) une documentation « classique » de deux langues en voie de disparition. Langues parlées dans l’arrondissement du Bazou, avec un accent sur le Kwa’ et le Nsiteu (80% de l’effort total). De cette manière, les résultats documentaires sera composé d’une équilibre d’enregistrements qui documentent l’écologie communicative contemporaine et les enregistrements qui mettent l’accent sur l’utilisation monolingue du Kwa’ et du Nsiteu pour s’assurer que leur utilisation et leurs modèles grammaticaux sont documentés.
Attendez-vous également à voir de nombreuses photographies dans cette collection

 

Acknowledgement and citation

English: Users of any part of this collection should acknowledge Rachel Ayuk Ojong Diba as Principal Investigator, Jeff Good and Pierpaolo Di Carlo of the University at Buffalo as advisors and Matthew Faytak of the same University as supervisor. The Endangered Languages Documentation Programme (ELDP), Germany should be acknowledged as funders of this project and consultants appearing in any section should equally be acknowledged. Field assistants and any other contributor involved in data collection, transcription and translation should be acknowledged by name as provided in the metadata portion of the study.

Français: Les utilisateurs de toute partie de cette collection doivent reconnaître Rachel Ayuk Ojong Diba comme chercheuse principale, Jeff Good et Pierpaolo Di Carlo de l’Université de Buffalo comme conseillers et Matthew Faytak du même etablisement comme superviseur. Le Programme de Documentation sur les Langues en Voie de Disparition (Endangered Languages Documentation Programme, ELDP), en Allemagne, doit être reconnu comme bailleur de fonds de ce projet et es consultants apparaissant dans une section spécifique doivent également être reconnus. Les assistants de terrain et tout autre contributeur impliqué dans la collecte, la transcription et la traduction des données doivent être reconnus par leur nom, comme indiqué dans la partie des métadonnées de l’étude.
To refer to any data from the collection, please cite as follows:
Ojong Diba, Rachel Ayuk. 2022. Documenting three endangered languages of the Bazou subdivision in Cameroon. Endangered Languages Archive. Handle: http://hdl.handle.net/2196/44d5eo9p-b498-45io-gh75-5p34br3w3q21. Accessed on [insert date here].

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